Le 1er avril 2004 que j’ai vu le jour dans cette ville que je connais depuis toujours. Je parle bien évidemment de Miami. J’étais une enfant désirée et surtout par ma mère qui rêvait depuis des années de devenir maman. Elle me nommait sa petite princesse et j’étais très proche d’elle. Mon père lui a toujours été plus ou moins à l'écart. Je dois même dire que je me souviens pas trop d’avoir eu des câlins de sa part sauf si je lui réclamais. Chaque soir j’avais le droit à ce qu’elle me raconte une histoire, un câlin et je trouvais qu’elle était la meilleure maman au monde. On faisait tellement d’activité ensemble, elle me faisait découvrir des tas de choses que j’avais l’impression de vivre une nouvelle aventure à chaque fois.

Seulement toutes ses bonnes choses ont fini par avoir une fin. Sa santé se dégrade de jour en jour. On lui annonce une emboli pulmonaire, ma maman c’est battu jusqu’à la fin. Elle ne voulait pas nous abandonner mais la maladie a été plus fort qu’elle l’emportant, il y a deux ans de ça. Il ne me restait plus que mon père, hélas c’est affreux de dire cela mais aujourd’hui, j’aurais préféré que ce soit lui dans une tombe et ma mère en vie. Suite au décès de ma maman, il changea encore plus vis à vis de moi. Quand j’étais enfant, je n’avais pas conscience qu’il ne tenait pas à moi. Alors suite au décès de ma maman, il est devenu encore plus distant. Il me disait qu’il aurait préféré avoir un garçon qu’une fille.

Il me montrait bien que je semblais plus un fardeau à ses yeux à porter qu’autre chose. déjà vivre le décès de ma mère était très difficile mais il ne m’a jamais aidé à faire face à la douleur. Je n’avais que 14 ans quand ma mère est parti rejoindre les anges, je pleurais souvent et puis il a fini par lever la main sur moi. Ce n’était qu’une gifle anodine au départ, j’ai bien cru avoir fait quelques choses de mal sur le coup et puis les coups ont fini par se répéter sauf qu’il évitait toujours de me toucher le visage. Faisant de moi son souffre douleurs. Je pourrais chercher de l’aide mais en réalité, je suis morte de trouille alors je ne dis rien ayant peur de finir seule dans une famille d’accueil et puis en réalité, même si mon père ne m’aime pas, une part de moi est attachée à lui.

Et puis je sais qu’il doit se faire aider car quand je le vois avant d’aller au lycée dormir sur le canapé puant l’alcool, il donne encore une plus mauvaise image paternel de lui. Actuellement, je vous dirais que j’ai chaque jour peur du lendemain, ne sachant pas de quoi il sera fait