Je suis né sur la magnifique île de Hawaï. Fils d'un champion de surf et d'une danseuse magnifique. J'ai eu une enfance épanouie ou je n'ai manqué de rien, j'étais le seul enfant alors j'étais choyé. On vivait au bord de la plage et je me suis vite intéressé à tout ce qui était sport, j'ai ça qui coule dans mes veines. J'ai fait du surf évidemment, mais surtout du Basketball. Ce n’était pas un sport très réputé chez nous, mais j’aimais ça, j’étais même plutôt doué. Je n’étais par contre pas très bon à l’école dans le sens ou je n’arrivais pas à rester assit sur une chaise pendant plus d’une heure. Je me déconcentrais rapidement et après c’était terminé. J’avais donc du mal à suivre les cours, j’avais des cours particuliers à la maison en plus de mes entrainements. Mes parents voulaient que j’ai au moins mon diplôme au cas ou je ne deviendrais pas professionnel. A dire vrai je savais qu’ils n’y croyaient pas vraiment.

J’ai quitté Hawaï pour ma carrière, je savais que je devais allé dans une grand ville avec un club réputé pour avancer. Mes parents étaient pas trop d’accord sur ce choix, mais je les avais écouté, j’avais un diplôme au cas ou cela n’irait pas, mais je voulais me lancer. J’avais été repéré par un entraîneur d’une équipe de Miami alors c’est à Miami que je posais mes bagages. Evidemment tout ne s’est pas fait en un jour, j’ai travaillé plusieurs années avant de parvenir à devenir un vrai professionnel et d’en vivre. J'ai été transféré dans une équipe écossaise dont j'étais fan j’adorais ma vie, j’étais populaire, je passais mon temps en soirée enfin jusqu’à ce que je me calme et que je rencontre Naisha surtout. Mon premier vrai grand amour, avec elle c’était différent. Tout allait pour le mieux, j’avais ma petite amie, ma carrière, j’avais même appris que j’allais être papa quelques mois plus tôt même si cela me faisait peur je l’avoue. C’était parfait jusqu’à ce que les entraînements et les matchs devinrent plus compliqués. Je perdais en endurance très vite ne parvenant parfois plus à finir les matchs. Mon coach c’est inquiété et m’a demandé de voir un médecin.

J’ai subis quelques examens et ce n’était pas terrible. J’avais apparemment une malformation pulmonaire, mes poumons étaient plus fragile que la normale et surtout ils étaient déjà très abimés. Autrement dit j’allais devoir subir une greffe si je voulais vivre. On m’interdis alors le sport, même le travail en général. J’allais devoir suivre un traitement en attendant une greffe. C’était incompréhensible pour moi. J’étais complètement paumé. Je ne pouvais plus faire ce que j’aimais et surtout je risquais de mourir dans quelques mois si on ne trouvait pas de donneur. J’ai alors réagis comme un condamné. Je ne pouvais pas faire subir ça à Naisha alors un jour je suis partis, je ne voulais pas qu’elle pense que j’avais disparu ou que j’étais juste mort dans un coin alors j’embarquais tout ce qu’il y avait dans l’appartement pour qu’elle pense que je m’étais juste barré. J’aurais pu lui dire, elle m’aurait sans doute soutenu, mais je n’aurais pas supporté son regard de pitié. Evidemment cela à été très dur, elle me manquait atrocement, je me demandais souvent ce qu’allait devenir notre enfant aussi, mais je ne pouvais pas faire machine arrière. Je suis retourné au USA à Miami c'est où je me sentais le mieux.

J’ai eu plusieurs passage à vide ou je croyais que j’allais y rester. J’ai enchaîné trois pneumonie et les mois d’hospitalisation, c’est même devenu ma résidence principale. J’y ai mes habitudes, je connais les médecins, leurs vies. Je parcours l'hôpital de long en large très régulièrement. J’attends. J’attends qu’un jour on m’annonce qu’il y a une paie de poumons pour moi, mais je me fais pas trop d’illusions, je reste persuadé que je mourrais ici et seul.. Enfin peut-être pas tout à fait, je suis proche d’une jolie infirmière qui s’occupe de moi, j’aime bien l’embêter et la suivre partout. Je suis même parfois lourd avec elle, mais je veux profiter du temps qu’il me reste.. Comme je suis souvent à l'hôpital je fais du bénévolat au service pédiatrique dès que je le peux, ça me fait penser à autre chose qu’à la mort.