Je suis née le 1er janvier 1992, à Miami, dans une famille assez pauvre, j’ai une grande sœur et un petit frère, mes parents sont morts dans une attaque de quartier quand j’avais 16 ans, je n’étais pas vraiment proche d’eux mais cela m’a tout de même fait bizarre, c’est ma grande sœur qui s’est occupé de nous jusqu’à ce que nous soyons assez grand pour nous débrouiller. J’étais pas très doué à l’école mais avec de la motivation j’ai fini par y arriver, j’en ai bavé pour obtenir un bac en littérature et encore plus pour entrer en école de journalisme. C’est à cette fameuse école que j’ai rencontré antonin, qui deviendra bien vite mon petit ami, puis mon mari. Il m’a demandé en mariage quand j’avais 21 ans, cela faisait à peine deux ans que nous étions ensemble mais je n’ai pas hésité, nous filions le parfait amour. C’est au bout de deux années de mariage que les choses se sont complique, il avait abandonné ses études de journalisme, vivait des aides tandis que j’avais obtenu mon diplôme et travailler énormément, j’ai eu l’occasion de visiter de très nombreux pays grâce à ce métier mais cela ne plaisait pas à mon mari, il me força à rester à Miami pour travailler, continuant à faire mes articles, j’avais réussi à me faire ma renommée heureusement. Je travaillais principalement sur des articles de crises, les incidents ou les évènements important, je toucher un peu a tout. J’avoue ne pas avoir vu les choses venir ni découler, la première baffe fut pendant une dispute mais je considère que j’ai eu tors puisque je lui ai un peu râler dessus. C’est après que les choses se sont enchainés, les coups on commencera être plus violent, plus fréquent, mais toujours à des moments où je pouvais considérer que c’était ma faute, après tout j’aime mon mari et je sais qu’il ne me ferait pas de mal volontairement. Chaque coups son mérité, il ne sait pas exprimer ses sentiments autrement a priori. Il y a cinq mois je suis tomber enceinte, les coups se sont un peu calmés et le peu de fois où il m’en mettait c’était principalement le visage ou les jambes mais jamais proche du bébé., enfin jusqu’à mes quatre mois de grossesse, je ne comprenais pas pourquoi il punissais notre enfant alors que c’était a moi qu’il en voulais… J’avoue que j’étais perdu bien que je sache a quel point j’aimais mon mari, surement par peur même si je ne m’en rend pas vraiment compte pour le moment, je passe des heures a pleurer pour comprendre ce que j’ai pu faire pour être détester de mon propre mari, c’est forcement de ma faute puisqu’au début tout aller bien. Il m’a forcé à couper le contact avec tout le monde, ma famille, mes amis… Je ne vois presque plus mon frère et ma sœur, je vois ma meilleure amie en cachette, elle essaie de me convaincre de partir, me répète que ce n’est pas normal ce que je subis mais je n’entends rien, je l’aime et j’ai peur de partir, si je part je n’ai plus rien et je vais être maman je peux pas me permettre d’être à la rue… je continue de travailler mais différemment, mes articles sont locaux et parfois moins intéressant.