Je venais de rentrer chez mon oncle et ma tante, je fus ramener par ce professeur qui est intervenu alors que mon géniteur était venu et m’avait encore une fois fait peur et bien que j’ai eu un certain courage à lui dire que je le haïssais, je n’aurais pas mener large sans l’intervention du professeur. Heureusement, mon géniteur n’avait rien tenté de plus. Même si ma joue se souvient encore du coup qu’il m’a donné. J’étais encore très émotive en passant le seuil de la porte et en plus en rentrant j’étais en retard. J’avais pourtant donné une certaine heure à laquelle je rentrais après avoir un peu étudié dans la bibliothèque. J’aimais le fait que je vivais ici mais quand il y avait du bruit, j’avais bien du mal à me concentrer donc mes devoirs et mes révisions, je les effectuais à la bibliothèque.

Je regarde mon visage dans le miroir et vit une trace bien visible sur ma joue, je savais qu’on allait directement me poser des questions. Et je savais que pour la plainte que mon oncle avait posé, je devais encore aller voir un médecin et cela pour qu’il ajoute ce bleu dans le dossier. Je souffre car j’étais lasse de tout cela, j’en avais marre de mon paternel et me demandais quand est ce qu’il allait me laisser tranquille. En entrant dans la cuisine après avoir posé mon sac dans l’entrée et je tombe sur Jarod, en voyant mon visage, il savait qu’il était arrivé quelque chose en plus d’être en retard.

- Bonsoir Jarod, je suis désolé du retard… Je voulais appeler mais j’avais plus de batterie et j’avais peur de rentrer seule. C’est un professeur qui m’a ramené

Lorsqu’il me demande ce qu’il est arrivé, j’avale un peu ma salive car je savais qu’il allait se mettre en colère et même si ce n’était pas contre moi. Je m’en voulais déjà car j’étais la cause de ses soucis. Je baisse la tête et inspire avant de prendre mon courage.

- au moment de prendre le bus pour rentrer, je suis tombé sur mon père… Il m’a foutu une gifle ou un coup de poing… A vrai dire c’est assez flou, tellement j’ai eu la peur au ventre… Il a tenté de me tirer dans sa voiture de force mais je l’ai mordue et je me suis réfugié dans le lycée. Heureusement, il y a eu un professeur et qu’il m’a protégé de lui

Je n’avais pas envie de pleurer, je tentais de les ravaler mes larmes mais c’était difficile. je ne comprenais pas que mon père qui me détestait puisse aussi avoir autant envie de me tirer chez lui enfin juste peut être pour trouver un défouloir.

- J’en ai marre de vivre dans la peur… J’ai beau essayer d’être courageuse, j’y arrive pas… Et je m’en veux tellement de vous infliger tous ses problèmes.

Je fini par partir en sanglots car c’est vrai que Jarod et Amara se trouvaient au milieu de tout cela. Je voudrais tellement que tout cela s’arrange et que je n’entende plus parler de mon père.

Je restais encore sur le choc, je pensais que mon père me laisserait tranquille et que j’étais en sécurité maintenant que j’étais plus entre ses mains. J’ai été naïve de le croire. puisqu’il m’a prouvé le contraire. Je venais de rentrer avec une trace sur ma joue, bien sûr que Jarod allait me demander ce qu’il s’est passé. Il était inquiet de mon bien être, une chose qui était le rôle de base d’un père et le mien est juste capable de se comporter comme un monstre. Au début, c'était la première fois qu’il m’avait frapper. Je me suis toujours demandé ce que j’ai fait pour qu’il lève la main sur moi. Aujourd'hui, je me dis qu’il devrait voir un psy.
Je m’excuse envers mon oncle et celui-ci semble ne pas m’en vouloir, il m’a demandé ce qui est arrivé et je lui explique tout. Il me propose même de m’accompagner à l’école et de venir me chercher.

- oui je veux bien tonton

Bien sûr que comme tout ado, j’aimerais un peu d’indépendance mais à l’extérieur, je n’étais pas en sécurité. Du moins tant que mon père n’est pas en prison. Je fini par pleurer, je m’en voulais tellement que mon oncle est à gérer tout cela, j’e me sentais responsable de tout les soucis que je provoque à lui et sa femme. Seulement Jarod m’explique que c’était mon père qui était fautif de tout cela et non moi. Je pleurais encore me trouvant loin d’être courageuse.

- Je sais que c'est sa faute… Mais si je n’existais pas, vous n’aurez pas de soucis… Il ne serait pas aussi méchant… Mon père est un monstre.

Jarod me tend une poche de glace que je mets sur ma joue. Une part de moi aimerait tellement que ma mère soit là et que tout cela soit un cauchemar. Je m’assois tout en gardant la poche de glace sur ma joue. Cela endormait la douleur au passage. Je vais avoir l’air chouette avec ce bleu au lycée. On va me demander à chaque fois ce qui m’est arrivé et je n’étais pas sûr d’être prête à y répondre. C’était déjà assez douloureux comme ça, de savoir que mon père me détestait. Mais je ne voulais pas raté l’école, pas encore une fois par la faute de mon paternel.

Je ne pouvais pas m’empêcher de penser que c’était ma faute du moins en parti, tous ses soucis, je sais que c’était stupide. Je ne devrais même pas penser cela et pourtant c’est ce que je ressentais. J’aurais tellement aimé que ma mère soit là, je voulais me mettre dans ses bras mais c’était aussi une chose que je ne pourrais plus faire. J’aurais aimé que mon père soit comme mon oncle Et non celui qui me prend pour son punching ball ou son esclave. Je fis un maigre soucis en écoutant mon oncle, il voulait me rassurer et il y arrivait. Je sentais encore une fois les larmes venir, je les avalais, j’en avais assez de pleurer aussi.

- Je sais que je ne devrais pas penser cela, une part de moi sait que tout est la faute de mon père. Je suis juste épuisée de vivre comme ça, de vivre la peur au ventre. Je n’ai que 16 ans et j’ai l’impression d’être passer à côté de tellement de choses à cause de lui. A mon âge, je ne devrais pas avoir autant de soucis à me faire, je devrais me soucier que de mes études et de mon avenir… Seulement, j’ai l’impression qu’il m’a enlever aussi ce droit… En plus, je suis même pas sur qu’il m’est aimer au moins une seule seconde… Parce que dès que maman est partie, j’ai vécu l’enfer… C’est mal de le penser ainsi, mais j’aurais préféré que ce soit lui qui soit mort et pas ma mère.

J’essuie mes yeux pour ne pas pleurer même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque. puis je mets la glace sur ma joue et je m’assois maintenant, j’avais peur du regard de mes camarades, j’avais peur que les autres me prennent en pitié ou pire qu’il se moque de moi. Bien sûr, je ne voulais pas rater l’école et je ne devrais pas avoir honte puisque je ne suis pas responsable mais je sais comment cela se passe parfois au lycée. Jarod remarque vite que ça n'va pas.

- J’ai peur d’aller au lycée avec mon bleu… Parfois les autres lycéens peuvent être méchants et en même temps, je le laisserais gagner si je ne vais pas au lycée… Je n’ai pas envie de rater des cours… Mais les regards de pitié ou de méchanceté, je crois que je ne supporterais pas.