Un peu excessive

Aleksei approchait doucement de ces neufs mois, il grandissait à vu d œil, j en revenais pas. Bon j étais toujours aussi protectrice qu à sa naissance. Après tout les événements à droite et à gauche je vous avoue que je ne me sentais pas capable de laisser bébé. J avais confiance en personne à part ma famille, après tout mon frère avais bien failli être assassiner, mon père avais aussi mis le chaos dans nos vie et j aime ma mère et suis vraiment heureuse de la retrouver mais j arrive pas à lui laisser mon fils seule. Je crois que le seul à qui je suis capable de le laisser c est mon frère et encore parce que quand c'est le cas il a des messages toutes les 10 minutes. Enfin bon ça faisais presque 1 ans, en comptant les désagrément de ma grossesse que je n étais pas sortie de l appart pour de vrai. Alors oui avoir une vie sociale et sortir me manquais mais en même temps j arrivais pas à faire autrement. Pourtant mes proches avaient essayer mais en vain. De plus aleksei recommencer à avoir des nuits perturbé entre les poussées dentaire et le reste. Il pleure des que je quitte la pièce alors imaginer bien que je suis souvent non loin. Je sais que ce n est pas bien, mais j arrive vraiment pas à m en défaire... Il était à la sieste pour le moment, j avais longuement bataille pour qu'il s endorme, je rejoignais mon chéri au salon, souriant doucement avant de me poser contre lui

- il dort enfin, que dirais tu d un bon film rien que tout les deux ? Les enfants ne sont pas là et petit monstre dort autant en profiter non ?

Codage par Libella sur Graphiorum

 

Depuis un peu plus de 8 mois maintenant, nous étions 5 à la maison. Nous avions trouvé nos marques au fur et à mesure, même si c’était assez facile avec Spencer et Tatiana puisqu’ils étaient grands. Aleksei restait constamment avec Irina et même si nous essayions de lui faire comprendre qu’il fallait qu’elle prenne du temps rien que pour elle, elle n’y arrivait pas. Je comprenais la situation, en peu de temps il s’était passé énormément de chose. Son frère était réapparu, son père était décédé et sa mère était maintenant à Miami. Aujourd’hui, j’avais pris congé pour passer du temps avec Irina et surtout, la faire sortir de chez nous, sans le petit. Je l’avais laissé gérer notre dernier, comme très souvent, si ce n’est pas tout le temps. Parfois, je n’avais pas l’impression d’avoir ma place de père auprès d’Aleksei. Quand Irina vint s’installer près de moi et m’annoncer que les enfants n’étaient pas là et que le petit dormait, un sourire se dessina sur mon visage. Mon plan allait pouvoir se dérouler comme prévu. Elle me proposa de regarder un bon film, mais avant qu’elle n’ait eu le temps de proposer quoi que ce soit je me levais et me plantais devant elle.

Hors de question qu’on reste enfermé ! Je t’invite au restaurant, juste TOI et MOI… ce n’est pas discutable et surtout non négociable.

Je croisais mes bras sur mon torse, sachant très bien qu’elle allait répliquer que ce n’était pas possible de laisser Aleksei seul à la maison

Xander et Malia sont déjà en route pour venir le garder… Après tout, d’ici peu de temps, c’est eux qui vont devenir parent, il faut bien qu’ils puissent s’entrainer un peu. Je t’ai préparé une robe sur le lit donc hop préparation

Je la tirai gentiment par la main en direction de la chambre, mais juste avant je l’embrassais tendrement. Je savais très bien qu’elle allait m’insulter autant en anglais qu’en russe, mais j’avais l’habitude et comme je comprenais, c’était plus facile de répondre.

Un peu excessive

Je sais que je ne suis pas facile a vivre, je sais aussi que j'exagere clairement, j'ai toujours ete tres protectrice avec mes enfants mais avec les evenements actuels c'etait encore pire avec aleksei. Je m'en rendais compte c'est surement ca la pire c'est que je le sais mais que je n'arrive vraiment pas a faire autrement. Croyez moi j'aimerai parfois avoir le temps de prendre un bain, faire un soin, une promenade mais laisser mon fils est une véritable angoisse pour moi. Pour ne pas m'aider mon fils etait en pleine angoisse du 8e mois, autant dire que des que je sortais de la piece tout venais a se compliquer. Je venais d'ailleurs de reussir a le coucher alors je decidais de rejoindre mon cher mari pour passer du temps avec, je sais que je n'etais pas facile a vivre et que je devais être insupportable, il passait peu de temps avec Alekseï et je m'en voulais terriblement d lui infliger cela. Pour le moment nous étions tout deux dans le canape et je lui proposais un film, au vu de sa tête et de la rapidité a laquelle il s'était levé ses plans ne semblait pas les mêmes que les miens.

- Jessey, j'ai pas envie de sortie et aleksei vient de s'endormir on vas pas le réveiller ! Attend quoi ? toi et moi ? mais on peux pas ...

Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase qu'il venais démonter mon argument, A priori mon frère était déjà en route avec sa femme, bon l'argument de l'entrainement était plutôt valable je l'admet mais ca voulais dire laisser mon fils ici et ca c'etait bien trop dur pour moi, j'avais essayer plein de fois mais une fois la porte passer ca devenais trop difficile et j'angoissais et je voulais vraiment trouver une excuse pour rester mais en meme temps je savais que j'avais tord alors je pestais pirncipalement en russe comme toujours, il venais m'embrasser, bon je pouvais pas resister a ca

- Jessey s'il te plait, je peux pas je vais pas y arriver... Je te jure que j'ai envie de passer du temps avec toi, de sortir et d'avoir une vie sociale mais je n'y arrive vraiment pas...

il continuais d'insister et je n'avais pas le coeur a refuser mais en meme temps je n'etais pas capable d'accepter et je ne savais pas quoi faire alors j'enfilais ma robe, sans dire un mot parce que je savais vraiment pas quoi dire. j'espérais completement effrayer de laisser mon fils et je ne savais pas comment echapper a cette sortie

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Je connaissais Irina par coeur et je me doutais qu'elle allait me détester. Pourtant elle n'aurait pas le choix puisque j'avais vraiment tout organiser pour elle et surtout pour que nous ayons ce petit moment rien que nous deux en amoureux. Ce n'était pas dans mes habitudes mais depuis la naissance d'Aleksei nous n'avions pas vraiment pris le temps de nous retrouver tous les deux. D'ailleurs quand elle comprit je ne pus m'empêcher d'avoir un petit sourire narquois qui se dessine sur mes lèvres

oh que si on peut! Et on va le faire. Irina, je sais que la fin de ta grossesse a été éprouvante, que j'ai failli rater la naissance de notre fils mais nous sommes tous là en bonne santé. Il faut que tu commences gentiment à couper le cordon

De toute façon, elle ne pouvait rien faire contre moi cette fois ci, d'autant plus que son frère et sa belle-soeur allaient arriver rapidement pour s'occuper du petit. J'avais une entière confiance en eux et je savais qu'Irina n'aurait confier Aleksei à personne d'autre. Je l'avais diriger vers la chambre tout en écoutant ce qu'elle me disait. Je finis par prendre ses deux mains dans les miennes alors qu'elle venait d'enfiler sa robe.

chérie, regarde moi... tu en es capable, comme pour chaque étape je suis la avec toi et ça va bien se passer d'accord? Et on ne part pas pendant toute une journée ne t'inquiète pas j'ai vraiment tout prévu à la minute près. D'ailleurs Xander et Malia vont arriver dans 8 minutes exactement.

Je sortis un jeans et une chemise saumon de mon armoire pour les enfiler rapidement. Je voulais que tout soit parfait pour mon épouse. Je voulais surtout qu’elle ne puisse pas se défiler en trouvant une excuse bidon pour rentrer à la maison. J’étais bien heureux d’avoir mon beau-frère de mon coté pour ce coup-ci. Nous étions plusieurs à avoir déjà dit à Irina qu’il fallait qu’elle lâche un peu de leste vis-à-vis du petit mais elle n’y arrivait. C’était la raison pour laquelle j’avais pris la décision de manigancer tout cela sans son aval.

Irina, il faut que tu sortes, tu ne peux pas rester éternellement enfermée dans cette maison avec Aleksei. Tu sais très bien que j’ai raison. Je comprends que cela te fasse peur mais tout ira pour le mieux. Tu es prête ?

Je lui demandais cela au moment où j’entendis la porte s’ouvrir et Xander, accompagné de Malia entrer. Ils étaient ici comme chez eux et j’appréciais cela. Je les saluais avant de dire à ma femme

Vous avez tout le nécessaire pour Aleksei juste là, il vient de s’endormir donc normalement vous êtes tranquilles un petit moment. Et n’oubliez pas, c’est MOI que vous appelez en cas de problème d’accord ?

Je les remerciais et tirais ma femme par la main pour qu’elle s’installe dans la voiture. Une fois installé à coté d’elle, je la regardais en coin en demandant

Tu me détestes c’est ça ?

Un peu excessive

Je sais qu'en ce moment je suis un peu dure a vivre, depuis la naissance d'Alekseï, je ne sortais plus , j'y arrivais pas, non que je n'en ai pas envie mais j'y arrivais pas, c'était vraiment une angoisse. Je ne sais pas j'avais peur qu'il lui arrive quelque chose, qu'il nous arrive quelque chose, je sais pas honnêtement.. en tout cas je venais de le coucher et je voulais passer du temps avec mn homme, il avais eu la même idée a la différence que je voulais un film et lui une sortie. Il avais tout prévu et je n'avais aucune possibilité de refus

- Je sais et j'essaie, rien qu'en le laissant parfois pleurer quelques minutes mais j'ai peur qu'il ai eu un problème et je finis par y aller alors le laisser seul, enfin ne pas être a coté je suis vraiment pas sure d'en être capable

De toute façon je ne pouvais pas refuser il avais tout prévu, c'était mon frère et Malia qui garderais le bébé et il savais que j'avais une pleine confiance en mon frère et il savais surtout que c'était le seul. Jessey m'avais conduite a la chambre ou une robe était déjà prête, je l'enfilais, en râlant évidement , j'étais vraiment persuader de ne pas en être capable. Il venais prendre mes mains, je lui souriais doucement

- Je le sais mais j'ai tellement de mal a m'éloigner, je saurais pas t'expliquer ce que je ressens mais tu vois bien déjà a la maison , j'arrive pas a le laisser pleurer plus d'une minute. Je sais que c'est difficile pour toi car je suis omniprésente et je ne sais pas comment m'excuser d'être la femme et la mère que je suis en ce moment parce que je sais que j'assure dans aucune des catégories...

Je regardais mon homme se changeais et je me rendais compte que des moment rien que nous deux me manquais, je culpabilisais , je savais que j'avais tord mais c'était pas facile. Mon frère me l'avais déjà demander, ma mère aussi avais dit s'inquiéter pour moi mais j'y arrivais pas tout simplement, pour certain ca pouvais sembler facile de juste passer le pas de la porte mais croyez moi que ca ne l'est pas toujours. Je travaillais a domicile pour gagner un peu d'argent mais je ne m'etais toujours pas rendu chez un client depuis mon accouchement

- Mais je le sais que tu as raison mais tu sous estime l'angoisse que ca crée je crois, je ne sais meme pas vraiment pourquoi ca m'angoisse tant et j'aimerai pouvoir faire autrement, j'ai envie de passer du temps avec mon mari, d'aller travailler, sortir avec des amies mais j'en suis incapable... Je suis prete , enfin pas mentalement

je venais saluer mon frère et sa femme, les prenant dans mes bras, au fond de moi j'espérais qu'ils nous annonce un imprévu et donc une incapacité de garder Alekseï, ils précisaient qu'en cas de problème ou quoi que ce soit ils ne fallaient surtout pas m'appeler moi, je soupirai, inquiète

- si jamais il se réveil il faut lui donner le doudou bleu, c'est celui qu'il prend pour s'endormir, le rouge il le prend quand il joue, enfin qu'il est hors de sa chambre donc n'inverser pas sinon il vas hurler. Il fait des crises de larmes quand on quitte la pièce si il est pas endormi , il faut.....

mon mari me coupa dans ma phrase, me rappelant qu'ils sauraient gérer, je n'en doutais pas c'était juste ses habitudes et... je pense que je me cherchais des excuses, comme j'ai dit j'avais confiance en mon frère. Il me tira a l'extérieur, nous nous retrouvions dans la voiture et je croisais les bras, des larmes commençant a couler, je l'avais dit que je n'étais pas bien de le laisser seule et même si je savais que mon mari a raison c'était loin d'être facile. Il me demandais si je le détestais et je ne savais pas quoi lui répondre, je tentais de sécher mes larmes

- J'irai pas jusque la parce que même si ca me fais mal de l'admette je sais que tu as raison mais c'est facile a dire pour toi, tu es loin d'imaginer ce que je ressens je pense... alors non je te déteste pas mais je t'en veux un peu. t'as intérêt a ce que je passe un excellent moment et qu'il n'y ai aucun problème avec Alekseï

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Irina avait toujours été ce qu’on appelle une maman poule, mais je trouvais qu’avec Aleksei, elle était vraiment excessive. Elle avait vraiment du mal à le lâcher. Oui je pouvais l’excuser vu les circonstances de sa naissance, mais pour le coup, c’était notre couple qui en souffrait et je ne voulais pas de cela. J’aimais ma femme de tout mon cœur et tout mon être, mais il fallait qu’elle ouvre les yeux.

Irina, tu as déjà eu deux enfants, tu sais qu’il ne lui arrivera rien. J’ai l’impression que tu ne te fais pas autant confiance qu’avec les deux grands

C’était trop tard pour faire marche arrière de toute façon. J’avais mise en route mon stratagème et elle ne pouvait que me suivre aveuglément. Même si je savais qu’elle risquait de me haïr parce que je ne lui laissais pas le choix, c’était comme ça. Elle avait besoin d’une pause dans sa vie de maman et c’était moi qui allais la forcer à la prendre cette pause.

Alors, déjà, je t’arrête tout de suite ! Tu assures sans arrêt auprès des enfants et même en tant qu’épouse ! C’est juste qu’il faut que tu trouves ton propre rythme et surtout que tu ne t’oublies pas. Les enfants ont besoin de toi, de moi, c’est clair, mais Spence et Tania deviennent grands… Quant à Aleksei, il faudrait peut-être songer à le faire garder un minimum tu ne penses pas ?

Je m’éclipsais avant de me ramasser quelque chose à la figure, conscient qu’elle serait capable de vriller et s’énerver rapidement. C’est qu’elle avait le sang chaud ma petite russe d’amour. Je savais que je lui disais les choses assez durement, mais c’était mon tempérament d’être comme cela. Je n’allais pas changer ma façon d’être avec ma femme.

Ne le prends pas mal hein, mais si vraiment tu as un blocage, il existe des professionnels à qui tu peux t’adresser tu le sais ? J’ai peur que cette situation te fasse finir en dépression. On va faire en sorte que tu sois prête mentalement aussi. Déjà, cette sortie à deux, c’est une bonne chose. Etape par étape, on fera en sorte que tout aille pour le mieux

Pendant que je finissais de me préparer, j’entendis Irina donner toutes ses instructions à Xander et Malia. Je savais très bien qu’il s’occuperait parfaitement d’Aleksei, et surtout, j’avais pris le temps de leur expliquer avant leur arrivée. Elle n’avait plus le choix et se retrouva assise dans la voiture. Elle me dit que non, elle ne me détestait pas mais qu’il faudrait qu’elle passe un bon moment. Je souris légèrement en m’arrêtant devant son glacier préféré qui donnait sur la plage. Je descendis de la voiture et allais chercher nos deux sorbets. Le glacier les avait déjà préparé. Je tendis le sien à ma femme, tout en lui attrapant la main libre au passage

Je t’ai dit que nous aurions notre moment et que tout irait pour le mieux. tous les endroits où nous allons aller savent que tu n’as qu’une envie, rentrer retrouver Aleksei, donc tout est minuté. Maintenant, tu viens on va se poser sur la plage et je veux juste que tu respires d’accord ?